jeudi 14 octobre 2010

Rock n' roll, Baby! Part I


Suite aux courriels désespérés de nombreux fans de ce blog...Enfin, plus exactement suite au courriel d'une de mes lectrices (de ma seule lectrice?) me demandant de prendre à nouveau la plume, je vais essayer de recommencer une activité de bloggueuse non-intermittente.

Il faut dire que mes excuses pour ne pas écrire, à bien y réfléchir, sont toutes aussi foireuses les unes que les autres: Pas le temps (et les autres, ils font comment? Ils ne prennent pas de RTT pour écrire, à ce que je sache!), manque d'inspiration (ah bon? Il faut de l'inspiration pour écrire? Et pourquoi pas du talent, tant qu'on y est?), nouvel amour (ça c'est vrai, mais ce n'est pas une excuse!)...

Pour me remettre en jambes, je vais donc commencer par un sujet léger. Je vais vous conter mon été rock n' rollesque. N'ayez crainte, je ne vous assommerai pas avec des considérations boboisantes telles qu'on peut les trouver dans les magazines spécialisés ou dans les pages culture des quotidiens nationaux. Pas de "riffs punko-psychédéliques déchaînés", ni de "Leur nouvel album s'inscrit dans un style underground, tourmenté et pourtant plus mature"...Amatrice de rock au sens large, j'aime aussi les groupes dont les leaders ne sont pas morts, et qui connaissent un certain succès commercial. Je sais, la honte. C'est un peu comme regarder le JT de TF1 alors que le Grand Journal de Canal est en clair au même moment. C'est pas branché du tout. Tant pis, j'assume.

J'ai effectué en juin dernier mon baptême de Stade de France. Je n'avais jamais assisté à un concert dans un stade, à vrai dire. Et pourtant, mon rêve rock numéro 1 aurait été de voir le "Live in Wembley '86" de Queen, mais j'étais sans doute un peu jeune pour ce type d'évènement à l'époque. Mais passons.

Muse a rempli deux soirs de suite le stade mythique de Saint-Denis en ce mois de juin. Mes billets étaient réservés depuis décembre, en fosse naturellement. Enfin, en pelouse. Muse a quelque chose de Queen, un je ne sais quoi de génie, quelque chose de déroutant qui les rend inclassables. La bande à Freddie maniait aussi bien le hard rock que le rockabilly, et a inventé l'opéra-rock (le premier qui cite Mozart sera flagellé en place publique). La bande à Matthew s'inscrit dans cette ligne. Ils savent tout faire, ou presque, sont imprégnés de nombreuses influences et la synthèse de tout cela vous fait passer de l'euphorie des guitares survoltées et saturées à la mélancolie classique des intros au piano.

Muse en concert, c'est du plaisir à l'état pur pour les oreilles. Pour les yeux, sans doute aussi, mais mon mètre soixante cinq et demi était trop court pour que je puisse voir autre chose que les amplis placés au-dessus de la scène. Hé oui, un stade n'est pas une salle de concert, et c'est là que réside mon intense déception. Pour assister au spectacle, j'ai du renoncer à avancer et refluer vers l'arrière de la pelouse. A cette distance, Matt Bellamy était à peine une silhouette...Et les écrans géants ne sont qu'une maigre consolation, car ils ne permettent pas de voir tout ce qui se passe sur scène.

En revanche, la tournure résolument électro de ce nouvel album me chagrine. Avec The Prodigy, je pensais aimer la fusion rock-électro. En fait, il n'y a que The Prodigy qui réussisse à fusionner réellement les deux musiques, à la fois dans les compositions et dans l'esprit. Les autres superposent, entassent, collent...Ca reste plutôt rock ou plutôt électro, et en l'occurrence Muse a choisi la voie électronique. Dommage, pour les fans de rock...

En photo, Muse...

2 commentaires:

  1. On s'en fout, on s'est fait "Absolution" en boucle pendant les vacances ! Et c'était bon !! Et quand on en avait marre, on variait : "Origine of symetry". Définitivement mes deux albums préférés, dans cet ordre-là.
    Oui, je sais, mon commentaire est d'une haute portée philosophique, et fera date dans l'histoire de la critique musicale, mais 6 heures de grumeaux et 2 heures de corrections m'ont flingué le neurone.

    Sinon, truc qui n'a rien à voir : je maîtrise le rétes à la cerise et la crêpe à la Hortobagy, à bon entendeur...

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  2. Tu sais, mon sens de la critique musicale se résume à j'aime/j'aime pas. Ca fait plus de quinze ans que j'écoute du rock, et pourtant je suis aussi perplexe une guitare entre les mains qu'un chat devant un rubik's cube. Au fond, je suis au rock n' roll ce que le beauf bedonnant en jogging qui regarde Téléfoot est au sport.
    Cela dit, j'ajouterais à ton top 2 "Black holes and reveltations"...
    Et tes progrès culinaires m'intéressent rudement...;) Les crêpes à la Hortobagy m'ont laissé un souvenir ému, je m'en vais de ce pas en parler à Cindyte...

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