Fin août, je me suis rendue au festival Rock-en-Seine, au Domaine National de Saint-Cloud, dans les Hauts-de-Seine. Même si je déteste les clichés, il faut bien dire que cet évènement est à l'image du département dans lequel il a lieu! Un cadre très classe, un festival "blockbuster" à gros budget, des têtes d'affiche qui sont autant de stars internationales, un site très propre où l'attention est mise sur le développement durable (gobelets consignés, toilettes sèches...), des scènes à l'acoustique tonitruante...On est loin de la fête de l'Huma et de ses amplis poussifs qu'on pourrait couvrir en fredonnant l'Internationale!
Certes, le budget, et donc le tarif n'est pas le même: 19€ pour trois jours de festival au parc de la Courneuve (avec la rencontre des sections PCF de France et de Navarre, du monde entier - même celle de Cuba, si, si... en prime et une foultitude de débats passionnants: "Comment vaincre le capitalisme? Le marxisme, une idée neuve? Un scénario à la Jurassik Park est-il possible au PCF? Les dinosaures et les éléphants peuvent-ils cohabiter dans un monde où l'homme est un loup pour l'homme?"...etc etc...). 99€ pour trois jours de festival à Saint-Cloud, sans débats, mais avec des expositions, des plateformes de jeux vidéo, des partenaires qui offrent des cadeaux, etc etc...Un festival bobo, en quelque sorte, où l'on se la joue roots mais pas trop pendant trois jours.
Sur la programmation, rien à dire si ce n'est qu'à l'instar des Eurockéennes de Belfort, elle s'élargit d'année en année à d'autre styles musicaux. Ici, c'est l'électro, et en Franche-Comté, c'est plus le hip-hop. Il n'empêche que depuis quelques années, Rock-en-Seine m'a donné l'occasion de voir quelques beaux monuments du rock: les énervés sur le retour de Rage Against The Machine, Oasis (non, j'déconne!), The Offspring (oui, j'adore le néo-punk californien, et alors?), The Prodigy, Queen of The Stone Age...Cette année, j'ai cependant regretté qu'on programme un groupe comme Skunk Anansie à 18h30 le vendredi. C'était tout simplement impossible d'arriver à temps, compte tenu de la circulation parisienne, quand on n'avait pas pris son après-midi.
Mon prochain festival sera sans doute le Main Square Festival, qui se déroule le premier week-end de juillet à Arras. Les deux dernières programmations, résolument rock, me faisaient piaffer d'envie. Au pire, le Hellfest, s'il n'est pas tué par la fronde catho-villiériste vendéenne, me tend les bras....Non, j'plaisante!
En photo, Deborah Dyer, la chanteuse de Skunk Anansie, à Rock-en-Seine cette année
Sur la programmation, rien à dire si ce n'est qu'à l'instar des Eurockéennes de Belfort, elle s'élargit d'année en année à d'autre styles musicaux. Ici, c'est l'électro, et en Franche-Comté, c'est plus le hip-hop. Il n'empêche que depuis quelques années, Rock-en-Seine m'a donné l'occasion de voir quelques beaux monuments du rock: les énervés sur le retour de Rage Against The Machine, Oasis (non, j'déconne!), The Offspring (oui, j'adore le néo-punk californien, et alors?), The Prodigy, Queen of The Stone Age...Cette année, j'ai cependant regretté qu'on programme un groupe comme Skunk Anansie à 18h30 le vendredi. C'était tout simplement impossible d'arriver à temps, compte tenu de la circulation parisienne, quand on n'avait pas pris son après-midi.
Mon prochain festival sera sans doute le Main Square Festival, qui se déroule le premier week-end de juillet à Arras. Les deux dernières programmations, résolument rock, me faisaient piaffer d'envie. Au pire, le Hellfest, s'il n'est pas tué par la fronde catho-villiériste vendéenne, me tend les bras....Non, j'plaisante!
En photo, Deborah Dyer, la chanteuse de Skunk Anansie, à Rock-en-Seine cette année
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